Salut V/ !
Eh bien tu me manques dis-donc ! Privée de téléphone par suite d’un joli vol à la tire (figure parfaitement exécutée…) dans le métro, mes pas Parisiens ne sont plus accompagnés de nos podcast Whatsapp.
Drôle de période ici…
J’ai plaisanté au sujet de l’équinoxe récemment pour expliquer le côté chaotique de certaines journées, mais les chaos s’enchaînent et me voici un peu nauséeuse. Tu sais, ce genre de période où tu vois la vague, et derrière tu t’en prends une autre, et parfois en travers de surcroît ? Grosso modo, tu n’as pas vraiment le temps de descendre dans la cabine et tu sais très bien que le bordel s’accumule en bas mais il faut tenir la barre. Alors j’attends d’arriver à terre pour pouvoir ranger le souk. Et je me concentre sur l’essentiel pour passer le grain. Je me suis donc demandé ce qu’était l’essentiel, pour le noter tu vois. Et le garder dans la pochette imperméable à portée de main au cas où le mal de mer arrive. Cela m’a rappelé un truc de François Delivré (premier livre lu sur le métier de coach) qui disait avoir son « kit de survie » toujours avec lui. Une liste des choses essentielles qui l’ancrent et auxquelles il se raccroche dans des moments pareils (je n’ai pas le livre sous la main il faudra donc excuser mon approximation du concept de base). Alors j’ai fait ma liste, et c’est assez marrant de voir ce qui émerge (en tête = se coucher tôt… mais aussi ne pas générer d’échanges ou de discussions en pro-actif avec les gens du boulot, ne lire que des romans…etc).
Et pour autant…
Tout va si bien ! Je fais partie des 1% de la pop la plus riche du monde et je vis avec le(s) gen(s) que j’aime, en bonne santé et à portée de voix ou de train, la vie n’est pas dure ni insécure et c’est objectivement une belle période… Conscience de chaoter au paradis. Alors chaos ou paradis, probablement ni l’un, ni l’autre, ni les deux, ni “ni l’un ni l’autre”, comme disent les Bouddhistes
En tout cas je sais différencier « dur à vivre pour moi » et « vie dure “.
J’espère de ton côté que tu as ton kit de survie, ou en tous cas que tu vois la terre ferme arriver !
Je t’embrasse !
F/.